L'été qui vous ressemble.


Dans une chronique du magazine Marie Claire la semaine dernière, j’ai adoré le texte de la philosophe Marie Robert concernant l’été : “ l’été tant attendu, désiré et espéré ! Ce qui lui confère un tel panache, ce n’est pas uniquement cette jouissance insouciante, ni le tourbillon de plaisir qu’il supporte, c’est peut être plus encore les mémoires qu’il porte en son cœur. Car nous avons tous une histoire avec l’été (...). Voilà sa plus belle fonction : l’été est un album qui compile nos “ je me souviens…” ! ” 


Si je me prêtais à l’exercice, je dirais : “ je me souviens de nos vacances dans le sud à Gigaro, fief familial où l'on se retrouvait avec tous mes cousins, je me souviens de ces longues soirées en pyjama où nous sommes tout bronzés et du mythique marchand de glace de la plage de l’Escalet. Enfin je me souviens de nos séjours en montagne avec pleins d’amis, où je rouspétais de ces randonnées qui n’en finissaient plus. ” 


Désormais, en tant que jeune maman, je me réjouis de voir mon fils partir à son tour, chez ses grands-parents avec tous ses cousins. À leur tour de se créer leurs souvenirs d’été et de grandir à vitesse grand V. 


Comme le dit cette philosophe Marie Robert : “ nous avons tous une histoire avec l’été. Une histoire ancienne ; qui naît dans l’enfance et que nous interprétons chaque année. "


Alors que vous partiez ou non, que vous aimiez les vacances ou non, je vous souhaite un bel été, celui qui vous ressemblera. 


À très bientôt,

Philippine 


PS 1 : je trouve l’été toujours un peu rude pour nos chers grands-parents qui sont en maison de retraite et pour qui les déplacements se font rares. L’été résonne un peu comme une double peine : pas de vacances et moins de visites de leur famille. Alors, pensons à égayer leur boîte aux lettres, en leur écrivant une petite carte postale. 


PS 2 : et bien sûr, remercions la vie de nous offrir ces vacances et pensons à tous ceux qui ne peuvent partir et qui pourtant en rêve !